5
août
2016

Des pokémons ou des plantes?

Auteur : Fred LAUNAY

Première battle sur l’s-prit du ver de terre :poke-plantnet

Sorti le 30 juillet 2016 pour sa version Française, Pokémon go suscite un engouement hors du commun avec plus de 50 millions d’installations en 1 semaine. Dans  ce nouvel opus pokémon, que j’ai testé avec mon fils, le principe reste le même : capturer, collectionner et faire évoluer des pokémons pour les rendre plus forts en vu de remporter des combats contre d’autres pokémons. Mais là où le jeu devient révolutionnaire, c’est que ces pokémons, nous les attrapons dans le monde réel, une interaction entre monde virtuel et monde réel, les pokémons se trouvent dans notre environnement, nous pouvons les capturer et les photographier dans nos rues, près de nos monuments…

Loin de moi l’idée de faire l’apologie de ce jeu ou l’inverse, de nombreux débats autour du jeu concernant l’addiction voir l’inconscience de certains joueurs étant déjà publié sur la toile (par exemple sur ladepeche.fr : http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/05/2396399-pokemon-go-pour-ou-contre.html), mais nous sommes obligés de lui reconnaître son innovation.

Pour autan, cette application à la mode me rappelle étrangement une autre application, beaucoup plus scientifique et utile, l’application Pl@ntnet sortie en 2013, qui, à partir de photographies permet d’identifier une plante sauvage de la flore française métropolitaine. Vous trouverez le lien ici.

On pourrait alors imaginer de nombreux jeunes (et moins jeunes) sortir des villes et villages (où ils trouvent leurs pokémons) et arpenter les campagnes à la recherche de la flore inconnue, de plantes communes mais aussi beaucoup plus rares, contribuant ainsi au projet collaboratif d’identification et de recensement de la flore française, évitant les pièges des plantes exotiques…

Alors bien sûr, c’est une vision complètement utopique de prof de SVT, mais pour arbitrer cette battle, disons que :

  • le point de l’utilité revient à pl@ntnet : il me semble plus utile à la futur génération de connaître la flore environnante afin de la préserver et l’utiliser à bon escient qui plus est dans un but scientifique final de mutualisation, que de posséder de nombreuse bestioles virtuelles qui finalement ne servent à pas grand chose.
  • le point de l’aspect ludique revient à Pokémon Go, avec une incapacité de faire évoluer (à l’échelle humaine) nos plantes sauvages et encore moins de les faire combattre.

Pour conclure, disons que si par hasard, dans votre quête effrénée de Pokémons, vous tombez sur une plante qui vous semble jolie ou inhabituelle, quittez quelques instant l’appli Pokémons Go, lancez Pl@ntnet, photographiez la plante en question, cherchez son nom (vous vous coucherez ainsi avec plus de connaissances) et partagez votre identification, cela pourra servir à quelqu’un!

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2 commentaires pour “Des pokémons ou des plantes?”

  1. Bonjour,
    Vous avez fait une minuscule erreur d’accord à la phrase “[…] évitant les pièges des plantes exotique…”
    “exotique” prend un -s 😉

    En effet, faire combattre des plantes serais le pic de l’insolite !
    Et oui notre génération de jeunes ne se rend pas compte de l’inutilité de ces jeux… on devrait plus penser à apprendre de nouvelles choses que de rester cloitré devant un écran toute la journée ! Bon, après chacun fait ce qu’il veut…

  2. Erreur corrigées. Merci!

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